1. |
L'Équilibre
03:22
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6h30, faut que j'me lève
J'ai bien dormi, mais pas assez
Un autre matin qui sera trop dur
Un jour typique de février
Je snooze accrochée à tes lèvres
Il nous reste du temps pour s'aimer
Ta peau me parle d'aventures
Qui n'intéressent pas les gens pressés
Nos heures ont un goût de framboise
Le doux parfum d'un café
L'ivresse de vouloir vivre plus fort
L'urgence de ne pas s'arrêter
Et comme une craie sur de l'ardoise
Le temps effrite les gens pressés
Nous on sera encore en retard
On a pris trop de temps pour rêver
On s'en câlisse-tu à deux ?
On s'en câlisse-tu à deux ?
On peinturera nos corps
On chatouillera nos couleurs
Avec du bleu et de l'espoir
On dansera sur les lignes
Funambules sur notre vie
L'équilibre qui s'enfuit
16h30, faut que j'revienne
Le chemin est déjà bondé
D'inconnus seuls et silencieux
Si j'décidais d'pas y penser ?
Les portes s'ouvrent sur tes lèvres
On a la soirée pour s'aimer
Mes yeux t'invitent à l'aventure
Ne regarde pas les gens blasés
On s'en câlisse-tu à deux ?
On s'en câlisse-tu ? C'est mieux
On poursuivra les aurores
On attrapera leur lueur
Pour illuminer nos soirs
Et si le ciel nous dessine
Des gouttelettes à l'infini
On partagera un parapluie
On peinturera nos corps
On chatouillera nos couleurs
Avec du bleu et de l'espoir
On dansera sur les lignes
Funambules sur notre vie
L'équilibre qui s'enfuit
On va encore s'coucher trop tard
Fatigués et décousus
Mais laisse-moi pas dormir ce soir
On n’a pas encore tout vu
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2. |
Seule à Montréal
04:00
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Seule à Montréal
Seule à Montréal
Seule à Montréal
Mes mots craquent plus que le plancher d’mon appartement
Mon cœur ne suit plus le rythme du vent
Les marées sont loin dans ma mémoire
Mais je les entends
Comme une caresse d’eau salée sur mon flanc
Je ne sais plus trop ce qui compte vraiment
La musique, le cash, mes souvenirs d’enfant
Le manque de nous est plus fort qu’avant
Je me faufile entre les flocons de neige
Je me crois plus forte que les tempêtes
Mes yeux se perdent dans les lumières de ville
Mon âme reflète la gelée sur les fils
Seule à Montréal
Seule à Montréal
Seule à Montréal
Mes pieds m’emmènent là où ma tête n’imagine pas
Mon temps se loge dans les cafés où personne ne va
La neige s’efface sous les milliers
De traces de pas
Pendant que les arbres tombent sous le poids des buildings
J’escalade le Mont-Royal comme seule colline
En hiver, y’a pas juste les autos qui patinent
Quand c’est l’temps d’avancer
Je me faufile entre les flocons de neige
Je me crois plus forte que les tempêtes
Mes yeux se perdent dans les lumières de ville
Mon âme reflète la gelée sur les fils
J’ai besoin d’une pause
Des vagues de mon fleuve
Des bruits de ma forêt
De mes instants de paix
J’ai besoin d’une pause
Des vagues de mon fleuve
Des bruits de ma forêt
De mes instants de paix
Je me faufile entre les flocons de neige
Je me sens plus forte que les tempêtes
Mes yeux se font une place entre les lumières de ville
Mon âme fait fondre la gelée sur les fils
Seule à Montréal
Seule à Montréal
Seule à Montréal
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3. |
Froid
04:52
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Un froid qui s'étire
Jusqu'au fond de mon âme
Existait-il un chemin pour traverser jusqu'à toi ?
Un froid qui s'enlise
Gèle les fleurs dans la nuit
Me laisserais-tu les couvrir pour toi ?
L'aube qui s'éveille
Je te vois, mais je ne sais pas où tu es
Mon cœur te cherche et toi tu fuis mon regard
Toi tu fuis
Un froid qui s'éternise
L'espoir qui dégrise
Existait-il un chemin pour échapper à toi ?
Le gel m'engourdi
Mes mains peinent à s'ouvrir
Avant que la corde ne se brise et me déchire de moi
L'aube qui s'éveille
Je te vois, mais je ne sais pas où tu es
Mon cœur te cherche et toi tu fuis mon regard
Toi tu fuis
L'aube qui s'éveille
Je te vois sans jamais savoir où tu es
Mon cœur se ferme et moi je fuis ton regard
Moi je fuis
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4. |
Juste lui plaire
03:43
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La glace est mince
Entre le courant et tes pas
Les éclats de verre
Se brisent entre tes bras
Tu voulais juste lui plaire
Juste lui plaire
Tes yeux translucides
Cherchent la lumière, la lumière
Mais il fait noir
Bien plus noir quand il est là
Tu voulais juste lui plaire
Juste lui plaire
Comme un bateau à la dérive
Son venin coule dans tes veines
Emportée par les courants
Tu te noies dans son sang
Dans son sang
Un sang inondé de haine,
Et d’images de guerre
Une âme en quarantaine
Flétrie à l’intérieur
Tu voulais juste lui plaire
Juste lui plaire
Comme un bateau à la dérive
Son venin coule dans tes veines
Emportée par les courants
Tu te noies dans son sang
Dans son sang
Comme un bateau à la dérive
Son venin coule dans tes veines
Emportée par les courants
Tu te noies dans son sang
Dans son sang
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5. |
Rien de plus fort
02:57
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Il y a leurs regards
Qui te frappent, qui s’arrachent
Les lignes de ton corps
Et quand ils s’effacent
Ils te laissent dans le noir
Il y a tous ces mots
Qui s’invitent, qui se gravent
Et font rage dans ta tête
Même quand ils se taisent
Ils prennent écho dans le noir
Mais y’a rien de plus fort que le vent qui se lève
Il y a leurs sourires
Qui provoquent, qui se moquent
Maquillant leurs visages
Pendant que tes pleurs se perdent
Et se noient dans le noir
Il y a leurs chaines
Qui se resserrent, qui te retiennent
Emprisonnent ton portrait
Leurs ombres se déchaînent alors que tu cherches
Une lueur dans le noir
Mais y’a rien de plus fort que le vent qui se lève
Mais y’a rien de plus fort
Que le vent qui se lève
Que l’amour qui te mène
Que l’instinct qui s’éveille
Que le rêve qui t’appelle
Que l’amour qui te mène
Mais y’a rien de plus fort
Que le vent qui se lève
Que l’amour qui te mène
Que l’instinct qui s’éveille
Que le rêve qui t’appelle
Que le vent qui se lève
Il y a des tiroirs
Qui se vident et qui se scellent
Au fond de ta mémoire
Pour qu’avec le temps, tu pardonnes
Et te libères du noir
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6. |
Un baiser à la fois
06:50
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Le rouge et le blanc
L’envie qui s’étend
L’éclat de nos voix
L’éclat de nos voix
Mes rayons, tes orages
Éclaircies dans la pluie
Un baiser à la fois
Un baiser à la fois
Les saisons qui changent
Mon vent sur ton fort
Au milieu de nos peurs
Au milieu de nos peurs
Entre l’eau et le feu
Mes yeux et tes mains
L’abandon se faufile
L’abandon se faufile
Mes aurores et ton cœur
Des étoiles dans le lit
Nos vols planés
Nos vols planés
Mon sud et ton nord
Une tempête de désir
Au milieu de nos peurs
Au milieu de nos peurs
Si on se tenait jusqu’à demain sans rien dire
Si on s’aimait jusqu’à demain sans rien dire
Si on se tenait jusqu’à demain est-ce que t’aurais envie de fuir ?
Si on s’aimait jusqu’à demain est-ce que t’aurais envie de fuir ?
Si on se tenait jusqu’à demain sans rien dire
Si on s’aimait jusqu’à demain sans rien dire
Si on se tenait jusqu’à demain est-ce que t’aurais envie de fuir ?
Si on s’aimait jusqu’à demain est-ce que t’aurais envie de fuir ?
Si on s’aimait jusqu’à demain est-ce qu’on aurait quelque chose à s’offrir ?
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7. |
Vestiges
02:44
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8. |
Repose ta tête
05:33
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Le poids des pensées qui te noie
Les chaines qui te retiennent en bas
Les voix qui déteignent sur tes pas
Te hantent encore une fois
Repose ta tête sur moi
Je ne m’enfuirai pas là-bas
Repose ta tête
Et laisse-là couler sur moi
L’empreinte des blessures qui ne s’effacent pas
Les orages au creux de tes bras
Repose ta tête sur moi
Je veillerai sur toi
Vois les monstres, ils s’éteignent dans le noir
Un jour à la fois, un jour à la fois
Renais des cendres qui ont brulées
Retrouve-toi seul avec la vérité
Regarde plus loin, regarde plus fort
Tu respires encore
Sens la flamme au bout de tes doigts
Écoute ton cœur qui bat
Trouve la lumière dans les éclats
Dessine le monde comme tu le vois
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Fleurs Rivière Du Loup, Québec
Fleurs, c'est le jardin musical de chansons francophones colorées de jazz, de lumière et de rock progressif de l'autrice-compositrice-interprète Émilie Lévesque.
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